Crudelis
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Crudelis

le soleil, les arbres, les immeubles, les cadavres, les zombies et ... VOUS.
 
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 Kely <3

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Kely

Kely


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Kely <3 Empty
MessageSujet: Kely <3   Kely <3 EmptyMar 4 Jan - 22:11

Kely <3 Manga214

    Nom : Banni à jamais !
    Prénom : Kely
    Surnom : Aucun, et le premier qui en invente un le regrettera
    Sexe : Féminin (trouves-moi un mec avec ce profil)
    Âge : 19 ans

Introduction


Vous attendiez tous ma pres ? Enfin certains l’attendait. Vous vous attendiez à tout ? Ben c’est raté ! Bon je voulais faire une introduction parce déjà ça fait beau, ça montre... ben ça fait classe quoi ! Voilà, donc pour pas vous décourager de lire ma pres (assez conséquente je pense), je vais vous mettre un chapitre par jour. Chaque jour vous pourrez lire un petit bout et tenir le suspense jusqu’au bout. Ma pres c’est 10% de sérieux et 90% de conneries, vous ne m’en voudrez pas j’espère (et sinon tant pis ce n’est pas un fofo sérieux ici !).

Physique
Scène 1


- Je me présente, je suis Kely...
- Tatatata, c’est au narrateur de te présenter à présent.
- Mais c’est qui ce con ?
- Pas de vulgarité je vous pris.
- Pardon. Mais depuis quand il y a un narrateur ?
- Je viens d’arriver.
- Pas d’bol...
- Hein ?
- Non non rien. Bon ben vas-y et t’as intérêt à bien faire ça !
- Mouais... Alors, je vais vous présenter Kely.
- Sans blague ?
- Chut.
- ^_^
- Kely est très grande...
- La classe !
- ...et très musclée...
- La classe !
- ...Grâce à ses pouvoirs, elle se déplace dans les airs à volonté...
- La classe !
- ...mais elle porte toujours son costume rayé rouge et noir...
- Ah bon, il est rayé ?
- ...Elle peut lancer des filets pour s’accrocher aux murs...
- (...)
- ...Pour cela, personne ne doit la reconnaître, sinon elle serait en danger...
- T’es vraiment naze comme type...
- Hein ?
- Tu décris qui là ?
- Ah mince, j’ai confondu mes fiches !
- Quel boulet...
- Je faisais la description de spidergirl !
- C’est qui celle-là ?
- Un nouveau concept.
- Et moi dans l’histoire ?
- Ben tu n’y es pas.
- (Grande lassitude). Dans la mienne !
- Ahhh, bah oui dans la tienne tu y es !
- (nerfs à blocs). Tu ferais mieux de te bouger avant de prendre ma main dans la figure.
- Oui oui j’y viens. Donc Kely n’est pas très grande...
- C’est sur, c’est tout de suite moins bien...
- Et puis merde, t’as qu’à la faire ta présentation !
- A la bonne heure ! C’est parti !

Scène 2

- Bon un peu de sérieux. Nous ne sommes pas sur un fofo de conneries (ironie spotted). Je suis Kely et ça suffit si vous ne voulez pas avoir d’ennuis.
- T’es dans la partie « Physique »
- (Et mince, il encore là...) La plupart des gens me trouvent très belle, d’autres hyper canon et une majorité conçoit que je devrais porter des vêtements plus courts, ou qui en dévoilent un peu plus – voir pas de vêtements pour ceux qui débordent d’espérance.
- Tu le ferais ?
- NAN !
- (Déception)
- J’ai les cheveux rouges, pas d’un rouge sang bien sur, mais plutôt rouge bordeaux, avec une ten-dance vers le magenta, voir presque vermeil, qui tire vers un rouge couleur rubis...
- Et un rouge brique éclatant !
- (Même pas vrai euh...). Donc des cheveux rouges qui encadrent mon visage. Selon mes humeurs, je les dispose de différentes manières. Mes yeux sont d’un pur violet (ne chercher pas à savoir pourquoi). De grands beaux yeux violets qui brillent d’une lueur énigmatique à tout instant. J’ai le teint plutôt pale, ce qui les met généreusement en valeur, quand on les regarde...
- (se sent visé)
- Mes habits dépendent également de mes envies du jour. Je peux porter de simples décolletés jusqu’aux habits les plus complexes. Je porte généralement de courts vêtements, pour la plus grande joie de certains. J’aime le noir qui contraste avec ma peau mais je trouve cela très chic. Je ne vais pas m’étendre sur mes formes généreuses, souvent mises en valeur par mes vêtements moulants ou laissant une vue plongeante sur ma poitrine.
- (bave)
- Je porte toujours au cou un collier de cuir marron, orné sur le devant d’une rose rouge qui se répète parfois sur mon habillement. Je suis également très coquette car je peux avoir sur moi quelques kilos de bijoux tous plus superflus les uns que les autres. Cependant, je n’en porte pas – ou très peu – quand je dois me battre car la moindre erreur, ou le plus petit défaut peut coûter la vie...
- Les chaussures...
- (Fétichiste ?). Bottes à talons pour tous les jours, noires bien entendu. Basket en mission.
- C’est moins sexy...
- Peut-être mais j’aurais plus de facilité à te trancher la gorge.
- Tu es impitoyable...
- Merci : ) Pour toutes les choses qui peuvent varier – La monotonie m’est lassante et déplaisante – tout sera indiqué à chaque début de rp. Voilà pour moi <3

Caractère
Y’a qu’une scène

- Et nous revoilà pour parler de mon caractère.
- Laisse-moi faire, ton physique c’était un désastre...
- C’est toi l’narrateur, narrateur.
- Hum... Alors... Kely est une fille et cela induit un certain nombre de choses...
- (ça veut dire quoi ça ?)
- Kely a un très fort tempérament et sait s’affirmer dans toutes les situations. Elle n’a pas froid aux yeux, prend toujours les risques nécessaires sans pour autant être une kamikaze.
- Comme le sont beaucoup trop de gens sur ce fofo ^_^
- Elle aime prendre les décisions et se conduire comme un chef, ce qu’elle fait avec brio.
- Je suis le capitaine... et vous devez m’obéir !
- Elle conduit ses hommes avec une main de fer mais peut être très émotive... Quand son cœur souffre, elle a deux réactions. La première est de pleurer à chaudes larmes. La seconde, d’exterminer la cause de son malheur !
- Quand c’est possible et si ce n’est pas déjà fait.
- Quand une personne inconnue remarque ses vêtements plutôt courts, elle la prend souvent pour une prostituée. Cela est amplifié par le fait qu’elle possède peu – voir pas – de pudeur. Cela ne la dérange pas d’être reluquée à tout bout de champ, elle s’y est habitué elle peut se servir de ses avantages pour déstabiliser un adversaire potentiel. Mais une prostituée, c’est ce qu’elle n’est absolument pas.
- La personne qui me dit ça n’a pas le temps d’avertir les autres...
- (Calme-toi Médor). Hum... Elle se montre intraitable envers ses ennemis, de quelque nature qu’ils soient. Malgré ses allures de bulldog quand elle me parle...
- (Gné ?)
- Elle sait être très posée. Avec une excellent vivacité d’esprit, elle prend toujours – ou presque -les bonnes décisions, que ce soit sur un plan économique ou militaire. Oui, car Kely manie ses armes avec dextérité et n’hésite pas à s’en servir.
- Toute hésitation est une chance de plus pour ton adversaire de te tuer...
- Cependant, elle déteste la vision du sang, certainement plus le sang humain que celui des zom-bies.
- (C’est vraiment du sang ce qui sort de leur corps ?)
- Plus qu’une tempête en furie...
- (Sérieux ?)
- Elle reste avant tout une fille, avec un goût pour toutes les choses plus extravagantes qu’inutiles... Elle aime beaucoup faire le shopping...
- Trop bien les boutiques... surtout quand on ne paye pas parce que le vendeur n’est plus qu’un zombie mort.
- C’est romantique...
- Oui, je sais je suis romantique !
- Le pire, c’est que c’est vrai...
- (Pourquoi le pire ?)
- Son cœur a besoin de chaleur car elle possède de très forts sentiments – pas toujours dans le bon sens - qui prennent souvent le pas sur sa réflexion. Nombre de gens venus pour un soir n’ont pas pu revenir le lendemain soir...
- Je ne suis pas un objet !
- Elle a une confiance absolue en soi-même et fait confiance à son instinct dans beaucoup de si-tuations.
- Mon instinct me dit que ça sent le souffre !
- Ah c’est pas moi !
- (...)
- Pour finir, Kely est très gentille...
- Tu ne pouvais pas le dire au début au lieu de me faire le portrait d’une machine à tuer ?
- Très amicale, elle est respectée et aimée par beaucoup de ceux qui la connaissent. Elle a tou-jours le mot pour rire, et cela même dans des situations désastreuses... Certains trouvent cela dérangeant.
- Moi je trouve que le rire est une alternative à la mort.
- Vu comme ça... Tu n’as pas l’impression de voir toujours les choses d’une façon... négative ?
- Peut-être... Mais c’est la réalité...
- Qui parle de réalité sur Crudelis ?
- Excuse-moi ! Continue.
- C’est terminé. Tu veux ajouter quelque chose ?
- Nan.
- C’était quand même mieux que ton physique.
- Mais nan.
- Dernier détail, Kely est de très mauvaise foi...
- (Pourquoi je ne me tais pas moi)
- C’est tout pour aujourd’hui. *regarde sa montre* Ahhh, juste le temps de faire une sieste avant d’aller se coucher.
- Faignasse.
- J’économise mes forces.
- Bien sur. Aller casse toi, je m’occupe de mon histoire !

HISTOIRE


Prologue

Souvent dans les livres, il y a un prologue avant l’histoire. Et jamais personne ne le lit. C’est pourquoi je ne m’étendrais pas sur le prologue et vous laisserai lire l’histoire le plus rapidement possible. Il n’y aura pas de narrateur dans l’histoire (il était nul pas vrai ?). Je précise aussi que cette partie de ma présentation redevient sérieuse (A peu près). Mon histoire est écrite sous forme de dialogue (vous verrez). Ma couleur est le rouge mais pour ne pas vous exploser les yeux je n’ai pas mis tout le texte en rouge ^_^ Je n’ai rien d’autre à dire... Bonne lecture : )

Avertissement

Des scènes choquantes peuvent toucher la sensibilité des plus jeunes.
- Hé attention ma sensibilité !
- Excuse-moi, j’t’avais pas vu...
- Ouais ben fais attention !

CHAPITRE 1 : Le début du commencement !


– Tu ne comprends pas ? Alors je vais t'expliquer. Tu sauras tout, toute ma vie depuis son commencement... Alors tu comprendras...

Elle reprit mon souffle et s'élança dans ses sombres souvenirs...

– OUIIIIIIIINN !

C'est la première chose que j'ai dite quand je suis née. Comme beaucoup de bébés je suppose. Il serait anormal qu'on ne gueulât point en découvrant la misère du monde dans lequel nous étions nés. Pour moi tout du moins, mais qui peut affirmer sans se mentir lui-même vivre une vie parfaite ?
Pourquoi suis-je venue au monde ? Je n'avais rien demandé moi ! Mon père était un aventurier et je ne l'ai jamais connu... Il avait rencontré ma mère un soir de fête, bien arrosée la fête ! Ce qui devait arriver arriva... Le lendemain, il avait disparu et personne n'entendrait plus jamais parler de lui. Ma mère était pauvre à en pleurer. Elle courait sans cesse derrière de riches personnes, donnant son corps au plus offrant. Elle était jolie, lui monnayant de jolis revenus mais tout partait dans le jeu. Des heures durant, elle jouait au casino, perdant la plupart de ses sous. Rarement, elle gagnait et ce jour-là, nous avions droit à un festin à la maison ! Elle aurait aisément pu se marier avec un homme riche et attentionné mais elle ne désirait pas vivre en ménage. Pourquoi ? Personne ne l'a jamais su. Certains disent qu'elle ne voulait pas recopier l'exemple de ses parents. Ça se comprenait... Son père battait sa femme qui avait toujours de splendides hématomes le long du corps, jusque sur le visage. D'autres pensent qu'elle ne pourrait jamais rester fidèle à un homme. Tout est qu'au fil des jours, elle avait perdu de sa beauté juvénile ! Peu à peu, elle était passée d'une belle jeune fille désirée à une vieille et laide personne. Avant de se faire totalement rattraper par la vieillesse, elle avait eu la joie de me mettre au monde...

J'ai toujours cette même image qui revient dans ma tête quand je pense à elle... Je la voie assise sur une paillasse, les épaules voutées, l'air abattu et malade. Ses longs cheveux noirs crasseux encadraient son visage où jadis brillaient deux beaux yeux émeraudes. Étant jeune, elle affrontait les évènements avec intelligence et combativité. Mais elle s'était ramollie. Elle ne s'occupait plus de ses enfants mais ses enfants s'occupaient d'elle. Moi, c'était mes sœurs qui me donnaient à manger et qui m'éduquaient. Elles me disaient que j'avais des frères mais qu'ils étaient tous partis, dès que leur mère n'avait plus était capable de subvenir aux besoins familiaux. Certains d'entre eux étaient encore très jeunes. Comme une coalition, ils étaient partis ensemble pour monter une petite société. Ils gagnèrent rapidement leur vie et envoyaient leurs bénéfices à leur pauvre mère et leurs sœurs restées avec elle. La solution s'empirait de plus en plus. Notre mère ne gagnait absolument rien ! J'étais toute petite mais une partie de moi haïssait ma mère, la maudissant pour m'avoir mise au monde dans cette misère. De plus, elle ne mettrait qu’avec mépris et dédain. Je ne pense pas l’avoir vu sourire une seule fois en me parlant. Ou alors ce n’était qu’un sourire sadique précédent une punition des plus horribles... Je n’avais que la peau sur les os mais je n'étais pas la plus à plaindre. Mes sœurs sacrifiaient l'argent pour me nourrir. Nous avions du déménager. Notre maison n'était qu'un taudis et nous faillirent nous faire bannir pour avoir utilisé une planche. Mais devant notre misère, les magistrats nous avaient fais grâce. Mes sœurs travaillaient pour gagner un peu plus d'argent. Moi, j'aurais également voulu travailler mais mes sœurs s'y opposèrent fortement ! J'étais cloitrée dans la misère, sans possibilité de fuir ! Les jours passaient, la situation ne s'améliorait guère... Je devais à présent sortir effectuer des tâches que mes sœurs ne pouvaient plus assurer.
Nos frères n'envoyaient plus d'argent. Ils devaient eux-mêmes faire face à leurs problèmes... Puis en grandissant, j'avais enfin compris ! Il n'y avait qu'une solution ! Notre mère ressemblait de plus en plus à une loque humaine, à un légume moisi avant d'avoir muri, à un arbre mort dont les branches pourries tombaient sur le sol dans des craquements secs... Elle avait commencé à devenir violente et insupportable. Elle n'était agréable que lorsqu'elle dormait, et encore ! Elle était un sujet tabou entre mes sœurs et moi mais je pouvais lire dans leurs yeux le désespoir et la lassitude. Avec elles, ma mère n’était pas totalement exécrable (quoique). Mais avec moi, c’était un enfer. Pourquoi ? Je ne l’ai jamais su. Tout est que je me demandais si elle n’utilisait ses ultimes forces journalières pour me pourrir la vie (et celle de mes sœurs).

Je devais faire la seule chose qui pourrait nous sauver tous ! Ma propre mère n'était plus rien, ne vivait plus, n'était plus qu'un boulet à trainer jusqu'à sa mort. Il fallait donc accélérer le cours des choses...

- Déjà à l'époque...

Kely esquissa un sourire.

– Laisse-moi continuer.

J'en parlais à l'une de mes sœurs, presque du même âge que moi. Horrifiée, elle s'était enfuit en courant et pleurant. Elle mit toute la maisonnée au courant... Ce jour là j'étais resté dans ma chambre toute la journée. J'attendais la sentence. Je me suis présentée le soir, devant la table du salon. J'avais la tête haute car ma solution était l'unique. Il n'y avait aucune alternative. Mais cette solution était tout de même très radicale... Je m'assis à ma place mais ma mère ne dit absolument rien. Elle était absente, complètement vide de toute énergie. Mes sœurs ne furent pas du même avis ! Le lendemain, je fus chassée de chez moi. Ma mère avait empoisonnée toute la famille avec son état ! Sa vie, qu'elle aurait abandonnée sans expression était en réalité l'idole de toutes mes sœurs. J'étais passé d'une petite fille chouchoutée à une infamie sans nom, banni du caveau familial ! Regardant ma maison, cet endroit où j'avais passé mes 15 premières années, j'aurais du éprouver de la tristesse... Pourtant, rien en moi n'était attaché à cet endroit. Aucuns regrets, je partis sans me retourner. J'allais découvrir autre chose que cet endroit pitoyable ! La vraie vie s'ouvrait devant moi ! J'allais faire autre chose de ma vie que de donner la soupe à ma mère ! J'allais devoir me battre, trouver ma pitance, mon refuge, une once de pouvoir, une nouvelle liberté ! J'allais vivre !

CHAPITRE 2 : Respon !


Ma première réaction fut d'aller voir mes frères. Je savais leur adresse et trouver leur baraquement fut chose aisée. Mais ce n'étais pas un jour des plus gais ! Ils venaient de vider la réserve de piles de la banque, une action contestée par un grand nombre de citoyen. La potence n'étant pas construite, ils ne furent pas bannis de la région, mais reçurent un simple blâme avec l'obligation de rendre les piles dans l'heure ! Malheureusement pour eux, ils avaient utilisé les piles pour allumer les radios. Ils s'organisaient pour partir dans l'outre-ville chercher des ressources dans les champs, avec l'espoir que cela suffirait à rembourser leurs dettes ! Et moi, j'arrivais au milieu de toute cette pagaille ! La nouvelle de mes projets était déjà arrivée jusqu'ici. C'était maintenant de beaux jeunes hommes. Plus intelligents que nos sœurs, ils comprenaient un peu ma réaction. Mais ils n'approuvaient pas. J'essayais alors de les en convaincre mais ils ne débattirent pas sur la question ! Ils avaient d'autres chats à fouetter ! Quand je leur demandai si je pouvais me joindre à eux, un NON unanime monta de leur bouche. Je me fis jeter comme une malpropre ! La rancœur montant en moi, j'étais désespérée... Je ne savais plus quoi faire... Alors je parcouru les rues de la ville, à la recherche de quelque chose, je ne savais pas quoi mais je devais trouver !

J'étais habillée comme un torchon. De vieilles chaussures perméables, d'un jean complètement troué et d'un tee-shirt délavé, laissant toutefois apparaître mes formes naissantes... Mes sœurs me disaient que j'avais hérité de la beauté de ma mère. Quand elle était jeune bien entendu. Je marchais sans but, errant dans l'immensité des immeubles, me faisant dévisager par les passants, simple objet de curiosité, petite enfant perdue loin de chez elle... loin de mon taudis, de ma misère, de ma mère ! J'étais perdue dans les richesses ! En une journée, j'avais l'impression de ne rien avoir vu de la ville tellement elle me paraissait grande ! La nuit n'allait pas tarder à tomber, je ne pouvais rester ici pour dormir. Il me devait de trouver un endroit quelque peu abrité pour dormir à la belle étoile. C'était la belle saison, il ne faisait pas froid mais une légère brise me glaçait la peau à travers mes vêtements en charpie. A force de marcher, je m'étais éloignée des riches battisses, me rapprochant vers de hauts et sombres immeubles... La banlieue qu'on appelait ça. Beaucoup de gens critiquaient les banlieues. Ils disaient qu'il n'y avait toujours que des problèmes, et qu'on ne pouvait s'aventurer dans ces quartiers sans finir mort ou agonisant, à moins d'avoir une solide escorte. Je m'étais toujours dit que ce n'était qu’inepties. Cela ne me rassurait pas pour autant. Des éclats de voix montaient un peu partout, rendant l'endroit lugubre. Il faisait nuit noire à présent. Je ne savais pas où dormir, je ne savais pas quoi manger, je ne savais plus, mais avais-je déjà su ? Je tombais de fatigue, et mes jambes engourdies commençaient à me faire mal. J'avisais un porche au pied d'un grand immeuble, au milieu d'autres... encore plus grands. Je courus jusqu'à ma couche improvisée et m'étendit sur le béton. J'eus la surprise d'espérer n'être découverte par personne avant le levé du soleil. Le lendemain, je devrais trouver un travail... Des bruits de pas retentirent et tous mes espoirs de passer inaperçue s'envolèrent. La pression montait en moi tandis que je l’entendais approcher... Il n'était plus qu'à quelques mètres quand enfin, il m'entrevit.
– Mais qui es-tu ?!
En un instant, la peur de ma vie était passée devant moi ! Je regardais l'homme qui se tenait devant moi. Dans la pénombre, je ne pouvais distinguer ses traits mais je sus de suite qu'il était amical. Il était grand, beaucoup plus que moi, portait de simples habits mettant en valeur une musculature imposante. Une lumière s'alluma à l'intérieur et je pus le découvrir entièrement. Il était très beau, d'un visage angélique. Ces yeux bleus brillaient, et on pouvait y lire de la tendresse mais aussi beaucoup de fermeté. Des cheveux noirs comme la nuit, très courts, surmontaient son crâne. Il devait avoir mon âge, peut-être un peu plus. Il était vraiment très beau et je me sentis toute confiante d'être auprès de lui... Un homme sortit de l'immeuble, une capuche sur sa tête cachant son visage. Dans un grognement, il partit sans dire un mot. Mon attention se reporta sur le jeune homme qui me dévisageait du regard. Avec mes haillons et ma mine tiraillée par ma marche du jour, je devais ressembler à un monstre d'halloween. N'ayant toujours pas répondu, il insista :
– Je ne t'ai vu dans les environs. Tu sembles venir de loin.
Observant ma position, il avait ajouté :
– Tu veux dormir ici ?
Devant ses multiples questions, je ne savais que répondre. Un seul son affirmatif sortit de ma bouche. Il me regarda avec un air grave puis il sourit, me tendit la main et m'invita à dormir chez lui. Je saisis sa main sans hésiter et le suivit dans le bâtiment.
– Au fait, je m'appelle...

– Hiro...

Sans un regard pour son interlocuteur, elle continua :
– Oui évidemment, c'était lui.
Il souriait toujours. Je me demandais pourquoi il était si gentil ? Pour ma première nuit en dehors de chez moi, j'avais été recueillie par un charmant garçon. Était-ce de la chance ? Que ferais-je le lendemain ? Aurais-je une dette à régler ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête mais se firent vite rattraper par la fatigue. Nous montions toujours les escaliers. Nous devions être au 5e étage ou bien au 6e. Les marches étaient un calvaire pour mes pauvres jambes. Nous arrivâmes enfin. Il me lâcha la main pour frapper à une grosse porte rongée par le temps. Je le regardai avec un air bête. Il sourit :
– C'est chez moi, nous sommes au 4e.
Je passais de l'air bête à l'étonnement. Il sourit encore :
– Tu verras, ma famille est très gentille...

Le reste de la soirée s'est perdue dans ma mémoire. J'avais du raconter mon histoire, leur faire part de tous mes problèmes comme si je parlais à une assistante sociale. Tout est que pour la première fois de ma vie, j'ai dormit dans un vrai lit. Le lendemain, je fus réveillée par Hiro. Avec un grand sourire, il m'annonça que je pourrais rester à la maison. Je ne m'y attendais pas du tout. Ses parents étaient vraiment d'une gentillesse infinie. Après un grand choc qui me laissa bouche bée, je réalisai enfin ce qu'il venait de m'annoncer. Je me jetai dans ses bras de toutes mes forces pour le remercier. Nous roulâmes par terre et il éclata de rire. Je rigolais aussi. J'en avais les larmes aux yeux, de bonheur ! Hiro m'avait prévenue que les banlieues étaient dangereuses, que plusieurs gangs régnaient (en guerre) et que lui-même en faisait parti d'un. Un petit gang, sans altercations avait-il précisé, de simple aides et défenses communes. Il m’apprit à me battre avec mes poings, mes pieds, mes coudes mais aussi avec des dagues que j'apprivoisai rapidement. Cependant, il ne m'enseigna pas la maitrise des armes à feu. Au fil des jours, je connaissais les banlieues par cœur. La vie ici était parfaite. Je faisais ma part de travail pour aider Hiro et sa famille. J'en faisais parti désormais. Ses parents étaient toujours très affectueux avec moi comme s'il m'avait élevée depuis toute petite. Sa sœur m'avait donné quelques vêtements avant que je puisse en acheter. Je n'avais jamais connu autant de richesses. Tout avait changé depuis que j'avais été recueillie. Mes tâches n'étaient pas toujours simples à effectuer mais je les réalisais avec bonheur, car c'était mon but.

CHAPITRE 3 : La suite !


J'étais en face de trois garçons à l'air menaçant, munis de simples couteaux. Ils étaient largement plus grands que moi et celui qui semblait diriger la manœuvre les dépassait d'une bonne tête. Des capuches masquaient leur visage mais je devinai facilement leurs intentions. Suivant les instructions de mon maître (Hiro), je mis en place le plan C. Il était très simple d'action. En cas de pépin, le plan C permettait une alternative au combat. La règle d'or était « Courir ! ». Sans perdre de temps, je pris mes jambes à mon cou. Mais mes agresseurs connaissaient bien le quartier. Au détour d'un baraquement, je me retrouvai face à un quatrième agresseur. En un éclair, je saisis mes deux dagues, et m'élança sur l'ennemi. Surpris il eu juste le temps de parer mon attaque de son couteau et tomba à la renverse. Sans me retourner, je repris ma course mais mon pied fus tirer en arrière. Tombant en avant, je fis un roulé-boulé et me releva souplement. Un agresseur se plaça face à moi. Il me somma de ne pas résister. A la manière dont il me reluquait, je ne savais pas si la mort ne serait pas préférable à une coopération. Du regard, je cherchai mes dagues – trop éloignées pour les saisir rapidement... Voyant que je ne bougeais pas, il s'élança vers moi, le couteau prêt à frapper ! Une détonation retentit et il s'étala de tout son long sur le sol. Je regardai le cadavre avec stupeur. Derrière les hommes se tenait un personnage qui me souriait. Un 9 millimètres en main, il attendait que les trois hommes – le dernier s'étant relevé – se retournent. Ce qu'ils firent juste après. Passant de l'assurance à la plus grande terreur, ils se mirent presque à genoux en gémissant.
– Tokan, pardonne-nous, nous ne savions pas...
Voyant qu'ils étaient encore en vie, ils détalèrent sans demander leur reste.
Muette d'étonnement, je regardai l'homme devant moi. Il me fit penser à Hiro, il souriait...


Tokan. C'était un capitaine d'un gang en pleine expansion dans la banlieue. Tout le monde ici le connaissait. Et il connaissait tout le monde. Beaucoup étaient de ses amis. Pour le reste, il valait mieux pour eux qu’ils ne le croisent pas. Sans être cruel pour autant, il maniait les armes avec une grande dextérité et tirait avec une précision des plus... précise. Selon moi, la providence l'avait placé sur mon chemin. En plus, il était beau. De ses 17 ans, il arborait une belle chevelure brune qui lui arrivait mi-épaules. Ses yeux verts reflétaient l'assurance et le courage. Un sentiment bizarre me parcourait. J'avais l'impression qu'il me connaissait. Cela devait être normal puisque personne dans le quartier ne lui était inconnu. Toutefois, je lui posai la question. Il sourit simplement. Il me dit que les explications viendraient. Je le suivis dans un dédale de rues. Nous entrâmes dans un entrepôt. De nombreux hommes travaillaient ici à la réalisation d'objets, de colis et d'autres choses plutôt louches. Nous nous dirigeâmes vers un petit bureau. Tokan me laissa entrer, et je me retrouvai face à Hiro, derrière un bureau, souriant...

Une longue discussion avait suivie. Il m'avait raconté l'expansion de son gang depuis quelque temps, qui montait à hauteur des plus grands. Il en était le bras droit. Il avait confié ma protection à Tokan, qui me surveillée depuis quelques temps. C'était le premier affrontement qu'il n'avait pas pu m'éviter. Je le soupçonnais de ne pas avoir intervenue tout de suite pour me tester. Mais cela ne me dérangeait pas, c'était un bon entrainement. Avec un pistolet en main, je n'en aurait fait qu'une bouchée – ou peut-être que je me surestimai. Après cette rencontre, je voyais Hiro comme un autre homme. Ce n'était plus un simple frère qui partageait sa vie avec moi, c'était un héros qui me protégeait au péril de sa vie (en gros). On pouvait désormais parler de son gang, qui était avant un sujet tabou. Plus qu'un gang, c'était pour lui une seconde famille. Il s'appelait le gang des « Rebelles ». J'ai trouvé cela un peu banal. Il m'a répondu en souriant comme à son habitude, avec un air mystérieux, qu'un jour, je comprendrais. J'imaginais de grandes aventures plus dangereuses les unes que les autres. Son gang devint mon rêve. Je lui exprimais alors le désir de l'intégrer. Il me regarda avec compréhension, il s'attendait à la question. Il avait préparé sa réponse et il savait qu'il ne pourrait me dissuader de mon idée. Mais l'intégration ne se faisait pas en un claquement de doigts. Dans ce domaine, il n'avait presque pas de pouvoir. Il fallait passer par le Recruteur, homme terrible et détesté de tous, mais qui faisait son travail avec grande attention. Il était respecté de tous, et n'admettait pas la corruption. Il était moins souple qu'une barre de fer et carré comme une armoire. Ce n'était pas un recrutement, mais un combat qu'il fallait livrer. Hiro m'avait regardé dans les yeux. Sa seule réponse fut « Bonne chance »...

CHAPITRE 4 : Fallait pas m’embêter !


Le recruteur du gang n'était pas dans l'entrepôt. Hiro y assurait le commandement mais le quartier général du gang se situait dans un petit immeuble sur le côté. Tout l'immeuble appartenait aux « Rebelles ». Un long corridor menait sur un vaste hall où s'affairait de nombreuses personnes. Dans une pièce, on pouvait apercevoir à travers les vitres, un homme imposant derrière un gros bureau. Sa seule vision me fit frissonner. Hiro poussa la porte et me laissa entrer. La pièce était très sombre, et le Recruteur paraissait encore plus impressionnant. Ses yeux brillant transperçaient les ténèbres, me dévisageant un long moment. Après quelques secondes, il brisa le silence et m'ordonna plus qu'il m'invita, à prendre place sur le fauteuil devant lui. De nombreuses questions fusèrent de sa bouche, certaines frisant l'indiscrétion. Il parlait d’une voix rude qui maintenait le respect. Les heures passaient et les questions continuaient à affluer. Le fait que je sois une fille ne devait pas arranger ma candidature. De nombreuses questions plus tard, il se leva enfin et esquissa un sourire. Dans la noirceur de la pièce, ce sourire me glaça le sang. Il s'avança vers moi avec lenteur. Il avait baissé d'un ton, répétant qu'il avait une dernière formalité à vérifier. Ses yeux brillaient d'une lueur indescriptible, ajoutant un air lugubre à sa silhouette. Je me sentis me raidir. Avec un petit ricanement, il me prit par la taille. Lentement, il me reluqua et descendit sa main. Je du faire un énorme effort de volonté pour ne pas lui envoyer une claque resplendissante dans la figure ! Je me défis de son étreinte, le menaçant de ne pas me recommencer cela.
– Sinon quoi ?
Il partit d'un rire glauque et avança à nouveau vers moi. Je ne bougeais pas. J'attendais, comme prise au piège dans un filet sans aucune échappatoire possible. Ses mains calleuses se reposèrent à nouveau sur mon corps. Un coup de poing fusa dans sa figure. Ne s'y attendant pas, il vola sur un mètre et retomba sur le cul. À présent en colère, il se releva d'un bond et parla d'une voix lourde de menaces :
– Tu veux jouer ? On va jouer !
Il revint vers moi au pas de course. Je devais me maitriser. Je devais entrer dans le gang. Pour cela, je ne devais pas tuer le Recruteur. Je repensai au contact de ses mains. Violence se fit dans ma tête. Il me chargeait comme un taureau fou de rage ! (*Jet de volonté* Et c'est l'échec critique avec un score de deux). Une barrière en moi s’effondra. Je ne me maitrisai plus. Je ne voyais plus que lui et sa mort précoce. Il n’y avait aucune alternative. Il allait mourir ! Je poussai un hurlement de rage, dégainai une de mes dagues, et la fit siffler dans l'air en direction du bovin en furie ! Emportant par son élan, il ne pu éviter la lame qui découpa net le moignon qui dépassait de son corps.

Sa tête parti en arrière et s'écrasa sur la porte d'entrée. Elle éclata en mille morceaux de cervelles qui retombèrent un peu partout dans des flaques visqueuses. Un liquide cervical coulait de sa tête, semblable à un coulis de sauce bolognaise bouillit, laissant derrière elle, d’immondes trainées de couleur indéfinissable, rappelant l’épaisse bave d’un escargot. Cependant ici, c’était sur la porte et cela continuait de couler du reste de son crâne. Le reste de son corps était tombé inerte sur le sol. Un flot de sang coulait de son cou produisant un glouglou interminable. La pièce était maintenant rouge de sang et remplie de petits bouts de cervelles qui avaient collés au mur dans un bruit de succion. J'étais couverte de sang, le même qui ruisselait du corps de celui qui avait tâté de ma colère. Hiro regardait par la fenêtre. Il souriait. Je venais de transformer le Recruteur en une marre de sang et de chair morte... et il souriait !

J’avais pleuré de toutes mes larmes. Après la fin du Recruteur, je m’étais écroulée dans les bras d’Hiro qui m’avait ramené à sa maison – notre maison. Je regardais tomber la pluie de larmes de mes yeux pendant qu’il me consolait, me serrant tendrement dans ses bras. Malgré l’atroce scène qui s’était déroulée, je me sentais bien dans ses bras. J’étais en sécurité, protégée de tous mes malheurs et appréhensions, de toutes mes peurs et de mes douleurs... Il me marmonnait quelques paroles réconfortantes à l’oreille. Chaque fois que je revoyais le sang de l’homme que j’avais tué, je le serrais un peu plus fort dans mes bras. J’avais tué un homme ! Certes, j’avais appris à me battre, mais seulement pour me défendre. Je n’aurai jamais pensé tuer un homme de toute ma vie. Pourtant, c’était ce que je venais de faire... Etais-je devenue une tueuse assoiffée de sang ? Pourrais-je un jour oublier l’image de ce corps vide de vie ? Recommencerais-je ? Toutes ces questions me torturaient l’esprit. Je ne m’étais pas arrêtée de pleurer, loin de là... Finalement je m’étais endormie dans les bras d’Hiro. Mais c’était fuir un mal pour en découvrir un autre encore plus grand. Cette fut emplie de cauchemars et de pensées ténébreuses à vous glacer les sangs. Toutes les horreurs que j’avais vécues remplissaient mon esprit, les poussant à l’extrême. Quand je me réveillai en sursaut, c’était pour mieux me rendormir dans de plus horribles rêves encore... La nuit enfin arrivée à son terme, je m’éveillai au petit jour, plus fatiguée qu’après une nuit blanche. La première image dans ma tête fut celle du recruteur, reposant dans sa mare de sang, me fixant de ses yeux vides... Le cauchemar continuait...

CHAPITRE 5 : Ce n’est pas ce que vous croyais ! (en fait si...)


Je me regardais dans la glace pour la énième fois. De longs mois avaient passés depuis l’affaire du Recruteur. J’avais finalement accepté la réalité. J’avais du le faire. Même si je n’étais pas obligé d’en faire autant, le sujet était clos pour moi. Mon entrée dans le gang a été immédiate. Peu après m’être remise, j’avais pris mes responsabilités au sein du gang. La mort du Recruteur m’a presque valu une des plus grandes ovations, cependant je n’avais pas le cœur à ça. Tous étaient très gentils et affectueux avec moi, et très respectueux de ma personne. Il n’y avait que très peu d’autres femmes que je ne voyais pas souvent. Je travaillais la plupart du temps avec les hommes ou seule. Le gang s’était lancé dans le trafic d’armes. Avant cela, il n’en possédait qu’un faible nombre, utilisé pour la défense. Aujourd’hui, un véritable arsenal occupait une grosse partie de l’entrepôt. Malgré cela, nous n’étions pas agressifs envers les autres gangs. Nous les tenions en respect sans leur chercher querelle. Notre puissance était surtout économique mais ils savaient qu’ils pourraient avoir de sévères ennuis s’ils s’en prenaient à nous. De plus, ils n’y verraient aucun intérêt – enfin de mon point de vue. Tous les jours, de nouvelles recrues postulaient à notre gang, de nouveaux arrivants ou des déserteurs venus se mettre sous notre aile. Tout allait à merveille à un point que je me demandais combien de temps notre ascension durerait... J’avais appris le maniement des armes à feu, me servant pour la plupart du temps de deux pistolets. Ils avaient l’avantage de tenir facilement en main et d’être d’une précision infaillible – pour celui qui sait tirer. Et contrairement aux mitraillettes lourdes dont raffolaient tous les bourrins en ma compagnie, mes pistolets ne pesaient pas 20kg ! Je m’entrainais chaque jour, dès que je le pouvais, améliorant de plus en plus ma capacité de tir, et permettant de ne pas perdre la main. Je continuais également mon entrainement au maniement des dagues, servant parfois mieux qu’un pistolet. J’avais acquis un poste important et dirigeait un petit groupes d’hommes. Hiro me certifiait qu’il n’y était pour rien et que je devais mes promotions à ma seule intelligence. Et je le croyais. J’étais devenue quelqu’un dans cette banlieue. Parfois je repensais à ma famille et un sourire (sadique ?) étendait mes lèvres. « Ah les bouffons ! ». Et je riais !

Je jetai un dernier regard dans la glace. J’étais belle. J’allais bientôt avoir 18 ans. Je portais une robe noire mettant en valeur mes formes des plus épanouies. Mes cheveux cascadaient le long de mes épaules. J’étais très maquillée, peut-être trop... Je sortis de ma chambre. Mes pieds nus me procuraient un léger frisson au contact du sol. J’entrais sans frapper. Je m’assis aux côtés d’Hiro et lui pris la main. Gonflée par la peur et l’incertitude, je ne repris mes esprits quelques temps. Il me regardait dans les yeux. Il souriait. Je ne pu me retenir plus. Je m’approchai de lui. Me comprenant, il se courba vers moi, sans un mot. Nos têtes se rapprochèrent, je sentais son souffle sur moi, puis nos lèvres se touchèrent et nous nous embrassâmes avec passion. Un mélange de sentiments coulait en moi, c’était magique, tout bougeait et avançait à une allure folle. Mon cœur avait accéléré d’un coup. Il me repoussa à quelques centimètres de lui. Ses yeux brillaient. Il me prit parla taille et m’embrassa à nouveau. Je lui rendis son baiser avec ardeur. J’avais l’impression de brûler de tout mon être. Sans un mot, nous nous embrassions. De longues minutes passaient sans que l’un de nous ne puisse s’en rendre compte. J’étais emportée par un flot de sensations très fortes qui s’imposaient d’elles-mêmes. Il me regarda d’un œil attendri. Puis il remonta ses mains jusqu’à mes épaules et m’embrassa encore plus passionnément. Au même instant, ses mains faisaient glisser les bretelles de ma robe. Je lui souris d’un air séduit.


CHAPITRE 6 : La fin en quelques lignes...


- Tu connais la fin...

La réponse tarda.
- Oui...

- Alors ce sera court.

Notre chef, le chef ultime des Rebelles vient à mourir dans un accident de voiture (pas doué...). Un hommage lui fut rendu et il fut enterré avec tous les honneurs qu’il méritait. Après quelques jours de deuil, le gang reprit ses habitudes. Il n’y avait pas d’élection, le plus gradé repris le commandement. C’était Hiro. Depuis quelques mois, j’avais pris encore plus d’importance dans le gang et j’étais devenu son bras droit. Tout allait pour le mieux quand quelques jours après mes 18 ans, la catastrophe arriva. Des météorites s’écrasèrent sur toute la surface du globe. Peu après, des hordes de zombies s’infiltrèrent partout, transformant les habitants en infâmes zombies. Des mesures de sécurité furent prises pour protéger l’essentiel de la ville. En banlieue, nous n’étions pas considérés come vitaux à la ville. Beaucoup se firent attraper. Après une rapide étude du comportement des zombies, j’avais mis en place avec Hiro ma stratégie de défense. L’entrepôt devint un endroit imprenable. De tous les côtés, des dizaines de mitraillettes – équipées de silencieux – fauchaient tout zombie à proximité. Toutes les équipes en dehors avaient triplés de nombre. Cela n’empêchait pas les hommes de se faire avoir et beaucoup moururent, dont certains de mes mains. La majorité des gangs avait périclité. Nous étions devenus le seul gang dominant toutes les banlieues. Toutes ? Non, un gang d’irréductibles gaillards résistait encore et toujours à l'envahisseur. Presque aussi puissants que nous, ils entendaient parfaitement tirer parti de la situation pour devenir les maîtres incontestables de la ville ! Après une petite campagne des banlieues est de la ville qui leur prit un peu moins d’un an, nous étions les suivants à éliminer sur la liste. Hiro se pris une balle de sniper en pleine tête... Tout s’écroula. Mon petit ami venait de disparaître à tout jamais. Il reçu les hommages dignes d’un chef mort au combat. Mais moi, je pleurais. Toute la journée, j’ai pleuré, puis toute la nuit, et cela pendant 7 jours et 7 nuits sans interruption. Mes parents adoptifs furent tués par des zombies à un jour de décalage. Nous n’avions plus de nouvelles de sa sœur. Je n’avais plus rien. Le noir venait obscurcir mes journées et la mort essayait de me prendre mes nuits. Mais j’ai repris mon courage à deux mains ! Il me restait mon gang ! Je fus promue chef et je commençai mon job. Ce jour-là, je compris la notion du mot « Rebelles » et tout se qu’il impliquait. Je me tenais devant ces hommes – devant Mes hommes ! Tous avaient la rage dans le sang et voulait détruire le gang ennemi. Je ne voulais pas autre chose. J’étais maintenant ici dans ma famille. Nous allions ensemble combattre celui qui nous a causé tant de torts ! Après une brève recherche, je savais tout ce que je devais faire. Je savais où était situé le QG adverse, mais surtout je savais qui avait tué Hiro. C’était leur chef, expert au sniper qui s’était acquitté de cette tâche. Je sus peu après que son pouvoir lui permettait de ne pas rater sa cible une fois que son viseur l’avait dévoilé. Je me promis de lui faire regretter son geste.


Sa main, au simple contact de cette poudre, fit jaillir un torrent de feu qui alla s’écraser sur le bâtiment. L’explosa imminente prouva que c’était bien ici qu’était stocké les munitions. Je le regardais et lui fit signe de la tête pour le remercier de son bon travail. Depuis la chute des météorites, toute personne avait un pouvoir particulier. C’était extrêmement pratique dans les circonstances actuelles. Dans la brèche ouverte, je m’introduis, armes à la main. Regardant derrière moi, pour voir si mon compagnon me suivit, je le vis étendu, du sang coulant de sa poitrine (sniper...). Rageant intérieurement, je continuai ma route au milieu des flammes. Toutes mes unités avaient reçues leurs ordres. Dans moins de cinq minutes, nous contrôleront toute la zone et je me retrouverai face à lui. Je parcourue le bâtiment dévasté de part en part. Arrivé à son extrémité, je constatais que tous mes vêtements avaient brulés. Rien de plus normal, au milieu de ce brasier. Bien entendu, je n’avais rien. J’avais pris mes dagues en mains pour éviter de les perdre. J’entrai dans le bâtiment suivant. Tuant deux hommes d’une balle chacun, j’entrepris de monter l’escalier. Une grenade au napalm explosa quelques étages plus hauts. Tous accès aux étages supérieurs étaient bloqués par une barrière de flamme. Je me demandais comment pouvait-il prendre le risque d’être tué par la destruction du bâtiment. Mais je ne réfléchie pas trop à la question. Traversant le rideau de feu épais de plusieurs étages, j’atteins le toit sans autre problèmes. Il était là, me tournant le dos. Un hélicoptère était posé un peu plus loin, camouflé. Je le regardais quelques temps quand un signal sonore retentit. Je tenais tout ! Je lâchai mes pistolets, empoignant mes deux dagues à pleine main, et avança vers lui.
- Tu as perdu !
Se retournant, il m’aperçu et en resta bouche bée.
- Comment as-tu pu arriver... ? Quoiqu’il en soit, tu ne peux m’échapper.
Son sniper changea brusquement de position et son pointeur s’écrasa sur ma poitrine. Il ne pouvait plus me rater. Il le savait. Impassible, je continuai d’avançer vers lui. Un son métallique retentit.
- Tu ne sais plus compter ? Reprend tes moyens, si tu espères encore pouvoir quelque chose contre moi !
Totalement pris de panique, il tenta de s’emparer de son five-seven qui pendait à sa ceinture. Une de mes dagues siffla dans l’air et se ficha dans son bras. L’autre dague se planta dans son autre bras. Il était à moi.

L’hélicoptère, c’était sympa. On a peut-être failli se scratcher une ou deux fois mais on était arrivé. Pour lui, ce serai pire que la mort ! Je l’ai livré à mes hommes qui l’ont torturé pendant des jours. Moi, je ne me sentais pas l’âme d’une tortionnaire. Ma vengeance n’avait pas réduit la tristesse de la perte de mon bien-aimé. Seul le temps pourrait changer quelque chose, et encore...
Tout cela était passé, je me dirigeais vers le futur. Je dirigeais mon gang d’une main de fer et je contrôlais presque la totalité de la ville. Je pouvais régner en maître. J’étais dans ma famille et j’étais heureuse avec elle. J’aimais mes hommes comme des frères et ils me le rendaient. Nous vivions dans un monde de brute peuplé d’armes et de carnages, mais au final, nous étions beaucoup plus que de simples barbares. C’était ça, les Rebelles !

- J’aurais pu réussir.

- Tu n’aurais jamais pu...
Kely se leva et s’approcha de son interlocuteur. Caressant sa joue d’une main, elle lui déposa un baiser sur le front. Elle sortit de la pièce. Derrière elle se tenait un homme. Dans sa main, reposait une dague couverte de sang. De l’autre, il se tenait le ventre d’où coulaient un flot infini, une marée rouge qui le ferai agoniser de longues heures. De sa gorge sortit un cri inhumain.
Kely sourit. Elle y était habituée maintenant. Loin de penser aux malheurs de cet homme, elle se sentait libre. Alors elle partie d’un rire pure et cristallin, qui se répercuta dans toutes les pièces...

Capacité

- Je m’entoure d’un champ de force qui me rend indestructible.
- Et comment on fait pour le neutraliser ?
- Eh bien, vu votre niveau... c’est impossible.
- Mauvaise réponse !
(La suite est censurée).

Kely a une capacité qui peut s’avérée utile dans certaines situations. Chaque cellule de son corps s’adapte instantanément à la chaleur extérieure (ou intérieure). Elle ne ressent plus du tout la sensibilité thermique, comme si ses nerfs étaient coupés. Elle peut donc se rouler dans la neige, qu’elle ne sentira rien et ne risquera pas d’attraper froid. Pour un exemple que vous préfèrerez, elle peut se faire shooter au lance-flamme, ces cellules deviendront à la même température que les flammes environnantes, et Kely ne sentira aucune brûlure. Bien entendu, ses vêtements ne faisant pas partie de son corps, ils bruleront rapidement. Ce n’est pas super contre les zombies mais si elle veut s’éclater à devenir pyromane, elle s’y apparentera parfaitement. Le seul inconvénient est que parfois son corps change de température aléatoirement. En un instant, il peut devenir un brasier épouvantable comme une armoire de glace. Cela ne gène absolument pas Kely, mais ça peut poser quelques problèmes aux personnes alentours. Parfois, les changements aléatoires sont si infimes que personne ne s’en rend compte. Mais quand ils sont de grande envergure, ils peuvent tout brûler ou geler sur son passage.

Autre chose à dire sur votre personnage ?



Non ^_^

Un Rang Personnalisé ?


Je suis la chef des Rebelles, qui contrôlent une bonne partie de la ville. Les zombies n’ont pas stoppés le commerce, bien au contraire. Autrefois pacifique, nous imposons aujourd’hui notre loi par la force. C’est cela où la mort ! Plus qu’un gang nous sommes une famille où il règne une ambiance très conviviale. En dehors de cela, c’est Carne y Sangre !
Si tu te sens de taille, rejoins-nous ! Nous recrutons tous ceux qui ont du potentiel !
Pour cela Téléphone au... (Ah je suis HS ? Bon Ok...)

Toi l'homme ou la femme qui n'est pas un zombie




Votre Prénom ou Surnom : Kely, ce sera très bien <3
Votre Âge : 16 piges
Comment avez-vous connu le Forum ? : Tout voir et tout entendre... C'est notre devise...
Que pensez vous du forum?? : Bah j'y suis, donc il ne peut être que bien (modeste en plus)
Une idée pour l'améliorer? : Oui, beaucoup de projets sont en élaboration avec les fondateurs. C'est ça ! Le discount utile !


Répartition des 25 point de caractéristique de votre personnage




Précision: 8
Agilité: 7
Endurance: 2
Force: 5
Rapidité: 3


Dernière édition par Kely le Jeu 13 Jan - 0:34, édité 5 fois
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Iroquois Pliskin




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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyLun 10 Jan - 1:45

Mon dieu sa promet de l'occupation pour les longue soirée d'ennuis!!! LoL
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyMar 11 Jan - 22:09

Oh ne t'inquiète pas pour cela, tu as de quoi t'occuper.
D'autant plus que je ne sais pas combien de chapitres aura l'histoire !

Voici tout du moins le premier chapitre !

Bonne lecture <3
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyJeu 13 Jan - 0:37

Désolé du double post.

Je viens signaler que ma présentation est terminée !

Bonne lecture.

<3
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyVen 14 Jan - 0:46

acceptée! Par contre j'ai pas pigé un truc: tu causais à qui dans ton histoire? ^_^ Celui qui répondait en vert
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyVen 14 Jan - 0:53

Merci bien !

Largon Denayah a écrit:
Par contre j'ai pas pigé un truc: tu causais à qui dans ton histoire? ^_^ Celui qui répondait en vert

Hum... C'est ça le challenge. En même temps ce n'est pas très compliqué à deviner Razz

Pour t'aider. Je suis en conversation avec un mec (qui parle en vert), à qui je raconte mon histoire. Mon histoire se situe dans le passé et lui dans le présent. A chaque retour au présent, il y a sauts de lignes, pour marquer la rupture entre les deux temps.

Le dernier passage est situé dans le présent, mais c'est la suite et la fin de mon histoire !

Good luck <3
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 EmptyVen 14 Jan - 23:37

t'es validée
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MessageSujet: Re: Kely <3   Kely <3 Empty

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